12/04/2019

Les Mursis




Localisation:
La vallée de l’Omo, qui tire son nom du fleuve qui la traverse, forme un territoire triangulaire entre le Soudan, le Kenya et l’Éthiopie. Cette région volcanique particulièrement aride est la terre d’accueil de nombreux peuples aux traditions ancestrales tels que les Mursi.

Recensement: Les Mursis aujourd’hui
Actuellement, le nombre d’individus déclarés « Mursis » ne dépasse pas les 10.000. Durant le recensement de 2007 qui s’est fait en Éthiopie, seules 7 483 personnes sur une population totale de 73 750 932 personnes se sont déclarées « Mursis ».

Particularités du peuple:
Au fil des années, ce peuple indigène éthiopien a gardé la grande majorité de ses us et coutumes. De nombreuses traditions qui se transmettent de génération en génération existent toujours. Parmi les plus intéressantes, il y a le fameux « Donga ». Destiné aux jeunes hommes qui souhaitent se marier, Le Donga se déroule à la fin de la saison des pluies (aux environs du mois de septembre). Il s’agit d’un tournoi qui combine agilité, force, et précision. Les participants se lancent dans des duels dans lesquels il faut donner une correction sévère à son rival sans pour autant le tuer. Celui qui gagne tous les combats est porté en triomphe devant un parterre de jeunes filles. L’une d’elles le choisira alors pour époux.
Les femmes, elles se soumettent à une mystérieuse tradition qui se fait appeler "Les femmes à plateau". Cette tradition se développe dans la Vallée du Río Omo, au sud-ouest de l'Éthiopie. Ces femmes portent des plateaux circulaires en argile appelés « labrets » sur leur lèvre inférieure. Mis en place dès l’âge de 10 ans, ils suivent tout un rituel pour cela :
On leur arrache de 2 à 4 dents pour se faire insérer dans la lèvre inférieure une assiette faite en bois d’abord, puis en argile. Selon les couleurs ou le diamètre du plateau, qui peut progressivement augmenter de 4 jusqu'à même 20 centimètres, la femme symbolise ses propres aspirations ou sa valeur sociale et économique à l’intention de contracter un mariage avec un solliciteur qui apportera plus de vaches à la famille de la fiancée en fonction de la beauté ou le calibre exprimé au moyen de telle mutilation.
Les femmes un plateau de la tribu africaine mursi montrent ces disques en argile entre les lèvres comme la meilleure marque sociale pour fasciner un homme qui paiera la dot appropriée. De plus comme complément, avant le mariage, leur clitoris leur est extirpé, puisque le plaisir est une joie niée chez la tribu parce que plus important il est de procréer.

Cause de menace:
Les Mursi, ou Man, sont l’un des villages les plus menacés, en raison de leur habitude de mettre des anneaux ou des assiettes sur les lèvres de leurs femmes, les étirant de façon incroyable. Il en reste aujourd’hui environ 7500 dans une région très isolée d’Éthiopie. Ils sont avant tout menacés par le problème le plus commun et le plus pressant de l’Afrique, le manque d’eau et les sécheresses, bien que la population ait également été réduite par leurs guerres avec d’autres peuples. La construction du barrage de Gibe III dans la région est en cours, modifiera considérablement la situation de l’eau dans
la région, même si les avis divergent quant à son impact négatif ou positif.
Sara Durán, 2º Bac

05/04/2019




Les Maasaï
C’est une population d’éleveurs et de guerriers semi-nomades qui varie entre 300 000 et 880 000 personnes. La vie traditionnelle des Maasaï s’organise autour du bétail, qui constitue leur principale source de nourriture. Ils croient que leur dieu leur a confié son propre bétail afin qu’ils s’en occupent, donc, ils déplacent le bétail à travers les terres avec un climat chaud et sec. La richesse d’un Maasaï est déterminée par le nombre de vaches que possède sa famille. C'est le plus ancien guerrier maasaï qui guide le troupeau à travers la savane.

Les Zones
Ils se déplacent par le sud-ouest du Kenya et le nord de la Tanzanie, entre les monts Kenya et el Kilimandjaro. Plus ou moins autour du lac Victoria. Au Kenya, les Maasaï sont 800000.

La vie quotidienne
Les anciens ont des connaissances concernant les plantes, les animaux, mais aussi les usages et l’histoire de leur peuple.
Les garçons maasaï deviennent de jeunes guerriers et chaque jeune devait tuer un lion au cours de sa période « guerrière » initiatique.
Les jeunes filles sont excisées entre 12 et 14 ans les petites lèvres et le clitoris, même si le gouvernement kényan a interdit cette pratique depuis de nombreuses années et différentes ONG et associations locales s’opposent à cette pratique. À partir de là, elles deviendront adultes et devront se marier, pour tout de suite, se chargent de tout le travail domestique.Elles construisent les petites maisons, en forme ovale en utilisant des branchages entrecroisés, recouverts de bouse de vache car se mélange sèche rapidement au soleil et devient suffisamment dur.

La menace
Ils ont toujours eu à défendre leur culture et leurs terres. À la fin du XIXe siècle une partie importante des terres maasaï a été conquise par les colons britanniques et allemands.
Ils ont résisté aux incitations des gouvernements kényan et tanzanien visant à leur faire adopter un mode de vie plus sédentaire et à adopter l’agriculture. Ils subissent aussi depuis début 2013 des tentatives d'expropriation de la part du gouvernement du président de Tanzanie.
Récemment ils ont acquis le droit de faire pâturer leur bétail dans de nombreux parcs des deux pays et ignorent régulièrement les frontières lorsqu’ils déplacent leurs grands troupeaux de bétail à travers la savane lors des changements de saison.
Leur résistance a contribué à générer une vision romantique du mode de vie maasaï, considéré comme un exemple d’harmonie avec la nature. Leur conservatisme est sans doute également à l’origine de l’attrait qu’ils exercent sur les touristes occidentaux.
Carlos Uría

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