05/04/2019




Les Maasaï
C’est une population d’éleveurs et de guerriers semi-nomades qui varie entre 300 000 et 880 000 personnes. La vie traditionnelle des Maasaï s’organise autour du bétail, qui constitue leur principale source de nourriture. Ils croient que leur dieu leur a confié son propre bétail afin qu’ils s’en occupent, donc, ils déplacent le bétail à travers les terres avec un climat chaud et sec. La richesse d’un Maasaï est déterminée par le nombre de vaches que possède sa famille. C'est le plus ancien guerrier maasaï qui guide le troupeau à travers la savane.

Les Zones
Ils se déplacent par le sud-ouest du Kenya et le nord de la Tanzanie, entre les monts Kenya et el Kilimandjaro. Plus ou moins autour du lac Victoria. Au Kenya, les Maasaï sont 800000.

La vie quotidienne
Les anciens ont des connaissances concernant les plantes, les animaux, mais aussi les usages et l’histoire de leur peuple.
Les garçons maasaï deviennent de jeunes guerriers et chaque jeune devait tuer un lion au cours de sa période « guerrière » initiatique.
Les jeunes filles sont excisées entre 12 et 14 ans les petites lèvres et le clitoris, même si le gouvernement kényan a interdit cette pratique depuis de nombreuses années et différentes ONG et associations locales s’opposent à cette pratique. À partir de là, elles deviendront adultes et devront se marier, pour tout de suite, se chargent de tout le travail domestique.Elles construisent les petites maisons, en forme ovale en utilisant des branchages entrecroisés, recouverts de bouse de vache car se mélange sèche rapidement au soleil et devient suffisamment dur.

La menace
Ils ont toujours eu à défendre leur culture et leurs terres. À la fin du XIXe siècle une partie importante des terres maasaï a été conquise par les colons britanniques et allemands.
Ils ont résisté aux incitations des gouvernements kényan et tanzanien visant à leur faire adopter un mode de vie plus sédentaire et à adopter l’agriculture. Ils subissent aussi depuis début 2013 des tentatives d'expropriation de la part du gouvernement du président de Tanzanie.
Récemment ils ont acquis le droit de faire pâturer leur bétail dans de nombreux parcs des deux pays et ignorent régulièrement les frontières lorsqu’ils déplacent leurs grands troupeaux de bétail à travers la savane lors des changements de saison.
Leur résistance a contribué à générer une vision romantique du mode de vie maasaï, considéré comme un exemple d’harmonie avec la nature. Leur conservatisme est sans doute également à l’origine de l’attrait qu’ils exercent sur les touristes occidentaux.
Carlos Uría

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